Ils parlent de nous !!!

PAREPLAIE® est cité dans un article paru dans le magazine Avenir et Santé et repris sur Infirmiers.com, qui fait un tour d’horizon des nouveautés en matière de soins des plaies en 2016.

En effet, dans la section des dispositifs innovants en matière de prévention, l’infirmière Isabelle Fromantin, spécialiste des plaies à l’Institut Curie, parle en ces termes de PAREPLAIE®

« Plus surprenant : destiné à prévenir des plaies, Pareplaie® (Mercure Innovation), qui ne connaît pas encore d’équivalent, vient d’arriver en France. Il s’agit d’une sorte de filet à mailles épaisses qui, enfilé autour des bras ou des jambes, permet de protéger les membres d’une personne ayant la peau fragile contre les coups, chocs, frottements, etc, explique Isabelle Fromantin. Il peut être proposé à une personne âgée un peu confuse risquant de se blesser contre son lit, par exemple. Un produit inattendu qui a le mérite d’être original. »

Pour en savoir plus n’hésitez pas à suivre le lien en haut de l’article

A bientôt.

 

PAREPLAIE® disponible à l’unité

Après de nombreuses demandes de nos clients, nous faisons évoluer notre offre. Dorénavant, le produit PAREPLAIE® est disponible en paire et à l’unité. Votre choix de présentation est à renseigner au moment de votre commande.

Si vous avez des questions notre équipe vous renseignera au :

01 34 22 30 20 ou par mail à service-client@mercure-innovation.com

les 48 èmes journées de gérontologie : SGOC 2016 à Saint Malo

Chaque année, la Société de Gérontologie de l’Ouest et du Centre organise son congrès. Cette année à Saint Malo, 320 gériatres, infirmières et personnels soignants de Bretagne, du Centre, des Pays de la Loire et de Poitou-Charentes se sont réunis.

Les deux thèmes principaux ont été « la dermatologie chez le sujet âgé » et »les nouveaux métiers de la gérontologie ». L’occasion pour les participants d’échanger sur leurs pratiques, de se confronter à l’évolution des prises en charge et des nouveautés thérapeutiques ou techniques sur le thème de la dermatologie du sujet âgé.

Dans ce cadre, ALDANEX® a été préconisée dans le traitement et la prévention de la DAI (Dermite Associée à l’Incontinence) par plusieurs experts présents.

Sur le stand MAPLAIE.fr, l’équipe a été très sollicitée. Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont rendu visite et ont demandé des informations sur nos produits.

A très bientôt.

 

La gamme FILIGRAME s’étoffe

L’équipe MAPLAIE.FR est fière de vous annoncer le lancement d’un nouveau produit chez FILIGRAME 

L’incontinence urinaire touche un grand nombre de patients. Mal prise en charge elle peut entraîner sur la peau des dermites qui peuvent s’aggraver.

Aujourd’hui FILIGRAME complète sa gamme avec une culotte destinée à protéger des fuites urinaires. Utilisant le principe de fonctionnement (sous-vêtement équipé d’une nacelle interne étanche) qui a fait la réputation de la marque, la culotte FILIGRAME pour les fuites urinaires répond aux besoins des femmes qui souhaitent rester actives sans problème de fuite.

Associé au gel de protection ALDANEX, les sous vêtements FILIGRAME vous permettrons une prise en charge optimale, dans la sécurité et le confort, de vos fuites urinaires.

Bilan de la 37ème journée de la SGGRP

Dans le cadre bucolique de Saint-Lèger-en-Bray, les congressistes de la 37 ème journée de la SGGRP se sont réunis pour faire le point, sur les dernières avancées en matière de prise en charge des situations chroniques et urgences sociales chez les patients âgés.

En matinée, un éclairage particulier a été donné sur l’utilité des nouveaux produits pour la prise en charge des plaies. Nous sommes très fiers que plusieurs produits de notre gamme aient retenu l’attention des spécialistes qui intervenaient.

Nous avons, d’ailleurs pu mesurer, l’attrait de nos solutions auprès des nombreux soignants qui sont venus toute la journée sur notre stand.

Afin de prolonger le succès de cette journée, nous vous proposerons très prochainement une opération spéciale…restez à l’écoute.

 

Notre participation à la 37ème journée de la SGGRP

« Les situations chroniques et les urgences sociales en gérontologie » est le thème de la 37 ème journée de la Société de Gérontologie et de Gériatrie de la Région Picardie (SGGRP) qui réunira le 28 avril 2016, l’ensemble des acteurs régionaux intéressés.

Très impliquée à résoudre les problèmes dans le traitement de la plaie, chez les personnes âgées, l’équipe maplaie.fr sera présente.

Nous présenterons notamment nos solutions pour :

N’hésitez pas à nous rendre visite sur notre stand.

A bientôt

 

La dermite associée à l’incontinence (DAI) : qu’est ce que c’est ?

Description Clinique

La Dermite Associée à l’Incontinence (DAI) décrit l’altération de la peau associée à l’exposition à l’urine ou aux selles. À l’ origine d’une gêne considérable, son traitement peut être difficile et coûteux (1).

La DAI est un type de dermatite irritative de contact (inflammation de la peau) que l’on observe chez les patients présentant une incontinence fécale et/ou urinaire (2).

La DAI fait partie d’un groupe plus vaste d’affections cutanées qualifiées d’altérations de la peau associées à l’humidité (MASD). Le terme de DAI est préféré car il fait la distinction entre les problèmes cutanés découlant directement du contact avec l’urine et/ou les selles en raison d’une incontinence et les autres maladies.

La DAI semble à l’origine être un érythème dont l’aspect varie en fonction de la couleur de la peau. Les régions touchées ont généralement des bords mal définis et peuvent être parcellaires ou continues sur des zones étendues.

En outre, le développement de la DAI peut entraîner une charge excessive de soins, une perte d’autonomie, une perturbation des activités et/ou du sommeil et une diminution de la qualité de vie, aggravant la fréquence et la quantité des souillures (4,5). Les patients atteints de DAI étant de plus sensibles aux infections cutanées secondaires, notamment les infections fongiques.

Physiologie

La principale barrière de la peau est située dans la couche extérieure, la couche cornée. Selon la zone de la peau, celle-ci est composée de 15 à 20 couches de cellules de peau aplaties nommées cornéocytes. Les couches de cornéocytes sont intégrées dans les lipides selon une structure qui s’apparente à celle de briques et de mortier dans un mur. Les cornéocytes sont également liées les unes aux autres par des liens protéiques connus sous le nom de desmosomes. Ces liens renforcent la stabilité de la structure matricielle de la couche cornée (7).

La structure complète est importante pour réguler le flux de l’eau à l’entrée et à la sortie de la couche cornée, en assurant une hydratation suffisante pour une fonction efficace de la peau, tout en empêchant la surhydratation. Les cornéocytes contiennent une variété de protéines, de sucres et d’autres substances qui, ensemble, sont connus comme le facteur hydratant naturel (FHN). Le FHN contribue à hydrater l’intégralité de la structure pour préserver une barrière efficace et souple.

La cohésion de la couche cornée est aussi assurée par le pH acide de la peau (entre 4 et 6) qui contribue à réguler les bactéries résidentes.

Avec l’incontinence, l’eau de l’urine et/ou des selles est attirée et retenue dans les cornéocytes. Cette surhydratation provoque le gonflement et la rupture de la structure de la couche cornée. Conséquence de cette hydratation excessive, les substances irritantes peuvent pénétrer plus facilement dans la couche cornée pour exacerber l’inflammation. Lorsque la peau est trop hydratée, l’épiderme est également davantage sujet aux lésions de frottement provoquées par le contact avec les vêtements, les changes ou les draps (8).

Par ailleurs, les selles contiennent des enzymes qui digèrent les lipides et les protéines et vont accentuer les dommages de la couche cornée.

De plus, en contact des selles et de l’urine, la peau devient plus alcaline. Cela est dû au fait que les bactéries de la peau convertissent l’urée (produit du métabolisme protéique présent dans l’urine) en ammoniaque, qui est alcalin. Cette augmentation de pH favorise le développement bactérien qui augmente le risque d’infection cutanée.

Enfin une prise en charge inappropriée de l’incontinence peut également contribuer au développement de la DAI avec par exemple :

  • une exposition prolongée à l’urine et aux selles en raison de changements peu fréquents des produits pour l’incontinence ou d’un nettoyage limité,
  • les dispositifs absorbants ou de retenue de l’incontinence peuvent exacerber la surhydratation en retenant l’humidité contre la surface de la peau,
  • les produits topiques de protection de la peau, épais et occlusifs, peuvent limiter l’absorption des liquides par les produits absorbants pour l’incontinence, (9) provoquant une sur hydratation de la couche cornée,
  • un nettoyage fréquent de la peau à l’aide d’eau et de savon (endommage les cornéocytes, élimine les lipides, accroît la sécheresse et crée un frottement),
  • une technique de nettoyage agressif peut accroître les forces de frottement et être à l’origine de l’abrasion de la peau (10),

 

Les risques

L’incontinence est un facteur de risque du développement des escarres (11). La DAI et les escarres ont un certain nombre de facteurs de risque en commun et les deux affections surviennent le plus souvent chez des patients en mauvaise santé et présentant des problèmes de mobilité. Lorsque la DAI apparaît, le risque de développement des escarres est beaucoup plus important. On a également constaté que le risque de développer des escarres augmente avec le score de sévérité de la DAI. En effet, les patients vulnérables aux lésions cutanées dues à la pression et au cisaillement sont également susceptibles d’être vulnérables aux altérations de la peau résultant de l’humidité, du frottement et des substances irritantes. La DAI et les escarres ont des étiologies différentes mais peuvent coexister : la DAI est une lésion « descendante », à savoir que l’altération débute à la surface de la peau, tandis que les escarres sont présumées être des lésions « ascendantes », dans lesquelles ce sont les changements apparaissant dans les tissus mous en profondeur qui sont à l’origine de l’altération.

Outre les forces mécaniques, l’inflammation pourrait contribuer à rendre la peau plus sensible aux lésions de pression. Pour les praticiens, le défi réside dans le fait que ces lésions peuvent survenir au même emplacement ou tout près les unes des autres, ce qui rend la classification problématique.

Il n’en demeure pas moins que la prévention de la DAI en diminuant les forces de frottement contribuerait probablement à la prévention des escarres superficielles et devrait être considérée comme un composant essentiel de tout programme de prévention des escarres.

 

La prévention

Les principaux facteurs de risque de DAI comprennent (12,13):

  • Le type d’incontinence : fécale, urinaire, mixte,
  • La fréquence des épisodes d’incontinence (en particulier fécale),
  • L’utilisation de changes occlusifs,
  • Le mauvais état de la peau,
  • Les problèmes de mobilité,
  • La fonction cognitive diminuée,
  • L’incapacité à effectuer sa toilette personnelle,
  • La douleur,
  • La température corporelle élevée,
  • Le mauvais état nutritionnel,

La peau de tous les patients présentant une incontinence urinaire et/ou fécale doit être évaluée régulièrement afin de déceler d’éventuels signes de DAI. Cette évaluation doit être effectuée au moins une fois par jour mais peut être plus fréquente selon le nombre d’épisodes d’incontinence. Il convient de prêter une attention particulière aux plis cutanés ou aux zones où la souillure ou l’humidité pourraient être emprisonnées. Les évaluations cutanées des patients incontinents présentant un risque élevé de DAI, par ex. les personnes souffrant de diarrhée ou présentant plusieurs facteurs de risque, doivent être effectuées plus fréquemment.

Deux interventions principales sont essentielles pour la prévention et la prise en charge de la DAI :

  • Prise en charge de l’incontinence pour identifier et traiter les causes réversibles et éliminer le contact de la peau avec l’urine et/ou les selles.
  • Mise en œuvre d’un protocole structuré de soins cutanés pour protéger la peau exposée à l’urine et/ou aux selles et aider à rétablir une fonction barrière efficace de la peau.

Pour ce second point, il est important de nettoyer la peau, pour éliminer l’urine et/ou les selles, c’est à dire. la source d’agents irritants à l’origine de la DAI. Puis d’assurer sa protection pour éviter ou minimiser l’exposition à l’urine et/ou aux selles et au frottement. Les patients peuvent bénéficier d’une phase supplémentaire de réparation pour favoriser et préserver la fonction barrière de la peau en utilisant un produit cutané adapté restant en contact avec la peau. Il a été démontré que les protocoles structurés de soins cutanés qui intègrent un nettoyage doux et l’utilisation de protecteurs cutanés réduisent l’incidence de la DAI. Il est également possible qu’ils soient associés à une réduction du développement des escarres de stade I (14).

Notre réponse

Aldanex® est un hydratant cutané concentré à base de diméthicone un ingrédient actif qui va former une barrière temporaire contre l’humidité et qui laisse respirer la peau. La résistance aux lavages ainsi qu’aux différents épisodes d’incontinence est assuré par la formulation unique du produit.

Aldanex® répond aux caractéristiques générales du produit idéal pour la prévention et la prise en charge de la DAI (3) à savoir:

  • Proche du pH de la peau,
  • Faible pouvoir irritant/hypoallergénique,
  • Ne pique pas à l’application,
  • Transparent ou aisément éliminé pour une inspection de la peau,
  • Élimination/nettoyage tenant compte du temps du soignant et du confort du patient,
  • N’augmente pas l’altération de la peau,
  • N’interfère pas avec l’absorption ou la fonction des produits de gestion de l’incontinence,
  • Compatible avec les autres produits utilisés (par ex. les pansements adhésifs),
  • Acceptable pour les patients, les cliniciens et les soignants,
  • Minimise le nombre de produits, de ressources et de temps nécessaires pour terminer le protocole de soins cutanés complet,
  • Très bon rapport coût-efficacité,

 

Bibliographie

  1. Doughty D, Junkin J, Kurz P et al. Incontinence-associated dermatitis. Consensus statements, evidence-based guidelines for prevention and treatment, current challenges. J WOCN 2012; 39(3): 303-15.
  2. Black JM, Gray M, Bliss DZ et al. MASD Part 2: Incontinence-associated dermatitis and intertriginous dermatitis. J WOCN 2011; 38(4): 359-70.
  3. Beeckman D et al. Proceedings of the Global IAD Expert Panel. Incontinence associated dermatitis: moving prevention forward. Wounds International 2015.
  4. Minassian V, Devore E, Hagan K, et al. Severity of urinary incontinence and effect on quality of life in women, by incontinence type. Obstet Gynecol 2013; 121(5): 1083-90.
  5. Bartlett L, Nowak M, Ho YH. Impact of fecal incontinence on quality of life. World J Gastroenterol 2009; 15(26): 3276-82.
  6. Black JM, Gray M, Bliss DZ et al. MASD Part 2: Incontinence-associated dermatitis and intertriginous dermatitis. J WOCN 2011; 38(4): 359-70.
  7. Menon G, Cleary GW, Lane ME. The structure and function of the stratum corneum. Int J Pharmaceutics 2012; 435: 3-9.
  8. Gray M, Beeckman D, Bliss DZ, et al. Incontinence-associated dermatitis: a comprehensive review and update. J WOCN 2012; 39(1): 61-74.
  9. Zehrer CL, Newman DK, Grove GL, Lutz JB. Assessment of diaper-clogging potential of petrolatum moisture barriers. Ostomy Wound Manage 2005; 51(12): 54-58.
  10. Beeckman D, Verhaeghe S, Defloor T, et al. A 3-in-1 perineal care washcloth impregnated with dimethicone 3% versus water and pH neutral soap to prevent and treat incontinence-associated dermatitis. J WOCN 2011; 38(6): 627-34.
  11. Beeckman D, Van Lancker A, Van Hecke A, Verhaeghe S. A systematic review and meta-analysis of incontinence-associated dermatitis, incontinence, and moisture as risk factors for pressure ulcer development. Res Nurs Health 2014; 37: 204-18
  12. Bliss DZ, Savik K, Harms S, et al. Prevalence and correlates of perineal dermatitis in nursing home residents. Nurs Res 2006; 55(4): 243-51.
  13. Junkin J, Selekof JL. Prevalence of incontinence and associated skin injury in the acute care in patient. J WOCN 2007; 34(30: 260-69.
  14. Bale S, Tebble N, Jones V, Price P. The benefits of implementing a new skin care protocol in nursing homes. J Tissue Viability 2004; 14(2): 44-50.

 

Aldanex

Aldanex®

MAPLAIE.FR lance la gamme FILIGRAME

L’équipe MAPLAIE.FR a sélectionnée pour vous la gamme FILIGRAME. 

L’incontinence urinaire touche un grand nombre de patients. Mal prise en charge elle peut entraîner sur la peau des dermites qui peuvent s’aggraver.

Aujourd’hui nous sommes fiers de vous proposer l’innovation FILIGRAME : Un sous-vêtement textile équipé d’une nacelle interne pour y garnir ses protections jetables habituelles pour l’incontinence urinaire. Le principe anti-fuite est breveté et fonctionne quel que soit le degré d’incontinence (légère à forte). La valeur ajoutée de FILIGRAME est de mieux vivre (plus de confort et plus de dignité), en portant un sous-vêtement performant et élégant.

Associé au gel de protection ALDANEX, les sous vêtements FILIGRAME vous permettrons une prise en charge optimale, dans la sécurité et le confort, de vos fuites urinaires.

Les déchirures cutanées ou « skin tears »

Une déchirure cutanée est une blessure provoquée par cisaillement, frottement et/ou contusion entraînant la séparation des couches de la peau. En fonction des tissus touchés (épiderme, derme) et de la profondeur, les plaies qui apparaissent sont douloureuses et plus ou moins longues à cicatriser.

Elles touchent toutes les personnes âgées et plus particulièrement celles qui sont dépendantes dans leurs activités de la vie quotidienne.

Ces plaies se produisent sur les membres supérieurs et inférieurs avec une incidence plus importante sur les membres supérieurs.

L’apparition de ces plaies est liée aux facteurs de risques suivants :

  • Le vieillissement normal. Avec l’âge, la peau se modifie dans sa structure entraînant des fragilités et une diminution de sa capacité à résister (dermatoporose). Le vieillissement se traduit par une plus grande sécheresse cutanée, un amincissement de la peau qui perd sa fonction de protection mécanique, son élasticité. De plus, ces éléments, entraînent très souvent une diminution de la sensibilité au toucher.
  • La dénutrition et la déshydratation,
  • Une diminution de la mobilité associée ou non à des troubles cognitifs,
  • Etat cutané précaire. Notamment avec les ecchymoses, hématomes, œdèmes et antécédents de déchirures cutanées,
  • La prise de certains médicaments (corticoïdes, immunosuppresseurs, anti-inflammatoires, anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires,…)
  • L’insuffisance veineuse,
  • Certaines pathologies (diabète, anémie, hypotension,…)

Cependant ces plaies n’apparaissent qu’en présence de facteurs déclenchants comme les chutes, les chocs (sur les meubles par exemple), les manipulations par des soignants (transfert, lever, repositionnement), les actes de la vie quotidienne (toilette, douche, l’habillage et le déshabillage).

La meilleure des solutions à adopter est donc de suivre le vieil adage : il vaut mieux prévenir que guérir.

La prévention passe donc par :

  1. La protection de la peau: Il faut éviter les savons non neutres et les parfums à même la peau. Il est important d’hydrater la peau au moins deux fois par jour et d’éviter les bains trop fréquents,
  2. La protection de zones à risques avec des protections spécifiques comme PAREPLAIE® ainsi que le port de vêtements aux manches longues, pantalons et chaussures hautes,
  3. Prévenir le risque de chute,
  4. Prévenir la déshydratation et la dénutrition,
  5. Prévenir les blessures (ongles courts et limés),
  6. La formation de l’entourage des personnes âgées.

Bibliographie :

Kimberly LeBlanc, BScN, RN, ET, MN, IIWCC; Dawn Christensen, BScN, RN, ET, MHScN, IIWCC; Heather L. Orsted, MSc, RN, BN, ET;David H. Keast, MSc, MD, FCFP, Wound Care Canada, Volume 6, Number 1, 2008

Sylvie Meaume, Lacérations cutanées de la peau chez la personne âgée, Soins N°697 juillet Août 2005

Dermatoporose : les risques principaux

La fragilité de la peau chez les patients atteints de dermatoporose va entraîner comme risques principaux, l’apparition de plaies qui se forment après un choc, une friction, etc…

Ces plaies, très douloureuses, sont souvent longues à cicatriser et entraînent des fragilités supplémentaires à l’endroit où elles sont apparues.

On distingue :

  • Les dermabrasions qui sont des lésions cutanées causées par des forces de frottement tangentielles qui s’exercent entre l’épiderme et le derme. Elles sont douloureuses car elles atteignent les terminaisons nerveuses cutanées. Leur profondeur est  variable, mais restent, la plupart du temps, superficielles. (1)
  • Les lacérations qui sont des lésions fréquentes chez les sujets âgés. Elles interviennent lors de manipulations par les soignants ou à la suite de chocs (lit, table, …) au domicile comme en établissements de soins. Ces lésions sont plus ou moins profondes et nécessite un diagnostic approfondi par un soignant qualifié. (2)
  • L’Hématome cutané disséquant. Cette complication grave constitue une urgence médicale et résulte d’une fragilité mécanique de la peau âgée : au moindre choc, un saignement peut se produire, se loger entre le derme et l’hypoderme ou entre l’hypoderme et le fascia musculaire et, en disséquant ces deux plans, priver les zones concernées de leur vascularisation, provoquant une nécrose. Il faut alors évacuer immédiatement l’hématome et le tissu nécrotique afin d’éviter une extension des dommages cutanés. L’hématome disséquant cutané est localisé le plus souvent aux membres inférieurs des patients âgés (70-99 ans) souffrant de dermatoporose, avec une prédisposition féminine puisque 5 fois plus de femmes que d’homme sont touchées. Les risques sont aussi très élevés chez les patients sous anticoagulants ou corticothérapie. Dans tous les cas une hospitalisation de longue durée aura lieu.

Les sources :

  1. De Sant Léger, Moiziard, Meaume. Les plaies de la personne âgée ou très âgée. Soins N°734 Avril 2009
  2. Kaya G, Jacobs F, Prins C, et al. Deep dissecting hematoma: An emerging severe complication of dermatoporosis. Arch Dermatol.